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Essi Mag

19 juillet 2009

Bisso Na Bisso, le grand retour

bissoBisso Na Bisso livre ce lundi son deuxième album, Africa. Dix ans après la sortie de Racines, qui s’est vendu à 200 000 exemplaires, le collectif franco-congolais composé de Passi, Calbo et Lino d’Arsenik, les 2 Bal’, M’Passi de Mel Groove, Ben-J des Neg’ Marrons et Mystik apporte un message de tolérance et d’espoir à la diaspora africaine à travers le monde. Rencontre avec Passi, le leader du groupe.

Le groupe Bisso Na Bisso a fait appel, dans son deuxième album, Africa, à de grands noms de la musique. Sont présents sur les 14 titres de cet opus : Manu Dibango, Sizzla, Espoir 2000, Cheb Houcine, Zola, Cheb Akil, Queen Etémé, Jérôme Prister Jacob Desvarieux, Les Nubians, Mayra Andrade, Angelique Kidjo, Ismael Lo, Meiway… Le leader du groupe, Passi, nous a accordé une interview.

Afrik.com : Bisso Na Bisso, enfin de retour !
Passi :
On a mis du temps pour sortir cet album. Deux ans d’enregistrement. Les 14 titres ont été choisis parmi une trentaine de morceaux qu’on a composés. On les a joués sur scène, à Dakar, sans que les gens ne les connaissent, et on a eu d’assez bonnes réactions. Bisso Na Bisso est un groupe qui délire beaucoup, et je pense que les gens de la diaspora africaine en ont besoin. En plus, on a pu charmer d’autres personnes qui ne nous connaissaient pas ou qui étaient proches de l’Afrique.

Afrik.com : Dix ans entre deux sorties d’albums, c’est long …
Passi :
Oui, mais chaque membre avait besoin de développer sa carrière solo. Après le premier album de Bisso, on n’a fait qu’un seul concert à Paris et beaucoup en Afrique, aux Antilles… Pour ma part, j’ai fait des compiles : Dealer de zouk, Dealer de ragga, des albums solo, etc… et c’est pareil pour le reste du groupe. Tout le monde était sur des projets personnels. Et on s’est réuni de nouveau pour le second album Bisso Na Bisso. Le premier Bisso a fait plaisir à la diaspora africaine parce qu’on venait avec une fierté africaine, en assumant notre double culture franco-africaine.

Afrik.com : Votre premier album, Racines, s’est vendu à 200 000 exemplaires. Pensez-vous qu’Africa aura le même succès ?
Passi :
C’est vrai que les chiffres de la musique ont beaucoup baissé depuis 10 ans. Le disque d’or n’est plus à 100 000 mais à 75 000 exemplaires vendus. J’aimerais bien que cet album soit décoré. Si on a le disque d’or, ce sera pas mal.

Afrik.com : Comment as-tu eu l’idée de réunir tous les invités de chaque pays pour cet album ?
Passi :
Le choix a été fait en groupe. On a fait Racines, notre premier album, à cause du conflit qui s’est passé à Brazzaville, et on s’est rendu compte que les sujets dont on parlait pouvaient toucher tout le continent. Sur cet opus, Africa, on a voulu prendre les invités du continent et aussi d’ailleurs pour s’adresser à la diaspora africaine à travers le monde et surtout surligner cette idée des Etats-Unis d’Afrique. C’est-à-dire, créer un Rungis au milieu de l’Afrique où le surplus de bananes du Cameroun, par exemple, pourrait servir à alimenter les autres pays. On a besoin de défendre notre culture, nos coutumes, notre continent face au monde. On a besoin d’une Afrique solide.

Afrik.com : Comment avez-vous rencontré les autres membres du collectif ?
Passi :
M’Passi est ma cousine, Ben-J et Arsenik font parti du Secteur A et on se connait depuis plus de 15 ans, les jumeaux des 2 Bal’ m’ont été présentés par des amis, Ben-J fait parti des Neg’Marrons... On est tous réunis par cette envie de délivrer un message et de donner notre point de vue par rapport à l’Afrique, parce qu’on a cet épiderme, cette couleur de peau que l’on ne peut pas mettre de côté. Il faut que notre population, nos petits frères, l’assument.

Afrik.com : Quel est le rôle de chacun ?
Passi :
Chacun emmène son opinion, son point de vue et sa différence. Les jumeaux, ce sont deux déconneurs, Calbo a un côté plus chantonnant, son frère Lino est beaucoup plus engagé politiquement, quand à M’Passi, elle ramène la douceur et un avis féminin. Ben-J, lui, est très proche du pays et moi j’essaie d’assumé le rôle de grand frère. Quand on se retrouve sur scène, c’est le délire. C’est ça qui fait notre force.

Afrik.com : Qui écrit les textes ?
Passi :
Tous. On a tous tellement de chose à dire !

Afrik.com : De quoi vous inspirez-vous ?
Passi :
Le morceau « Bon voyage », par exemple, sur lequel on trouve ma cousine Mpassi, Calbo et moi est un message au continent africain. Sur cinq personnes qui partent en voyage, il y en a un, voir deux qui arrivent à s’en sortir correctement. Entre ceux qui se font arrêter à la douane et se font rapatrier, ceux qui meurent en chemin etc, il y en a peu s’en sortent bien. Ce n’est pas une façon de critiquer mais plutôt de dire que, cette jeunesse africaine, il n’est pas sûr qu’elle en sorte gagnante. Vaut mieux bien réfléchir avant. Aujourd’hui, il y a l’Europe, l’Asie, les Etats-Unis qui s’intéressent à l’Afrique. Si le travail est bien fait, on aura plus à gagner chez nous qu’en allant en Europe. Notre génération commence à le comprendre.

Afrik.com : Quels rapports entretenez-vous avec votre pays d’origine et l’Afrique ?
Passi :
J’ai ma carte d’ambassadeur de l’ONU. Je me bats pour faire avancer les choses. Mon projet est de monter un studio d’enregistrement au Congo. Il a beaucoup de jeunes talents chez nous, mais avec peu de moyen pour avancer. Et c’est à nous de leur apporter ce petit plus.

Afrik.com : Bisso Na Bisso sera en concert le 3 juillet à l’Elysée Montmartre, à Paris. Avez-vous d’autres dates prévues ?
Passi :
Le 3 juillet à Elysée Montmartre, ce sera du semi-live. On aura une autre date en décembre, mais ce n’est pas encore calé. On a chanté samedi dernier au Zénith lors d’un concert organisé pour la Drépanocytose. J’invite les gens à retrouver toutes les informations sur notre site, sur Facebook… Internet fait totalement partie de notre communication.

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6 juin 2009

Lino Versace donne « faim de récréation »

lino_vAlain Désiré Yoro, alias Lino Versace, l’une des grandes figures du « Coupé Décalé », sort aujourd’hui son premier album solo intitulé Faim de Récréation. L’opus confirme le talent de l’artiste qui a travaillé avec de grands noms du mouvement. Parmi eux, Longué Longué, Doudou Copa, Daddy Killa, Apocalypse, Junior Embrouille, Eloh Dj, Dj Mix, Muss, sans oublier la Jet Set…

       

« L’amusement est fini, on passe aux choses sérieuses », affirme Lino Versace. Avec les treize titres de son premier album solo (CD/DVD), le chanteur entend apporter un nouveau souffle au mouvement Coupé Décalé. Né à Treichville, en Côte d’Ivoire, en 1977, Lino Versace a, dans une vie antérieure, voulu devenir footballeur professionnel. C’est d’ailleurs dans cet objectif qu’il débarqua en Europe. Mais l’appel de la musique a été plus fort. En 2001, il intègre le groupe d’amis dénommé Jet Set (Show man) à une époque où le mouvement Coupé Décalé enflamme la planète musicale en Afrique. Le premier album portant sa propre signature est dans les bacs. Interview.

Que pouvez-vous nous dire de votre album, votre premier ?
Il est le fruit de beaucoup d’efforts et de travail. Ce que je veux, c’est apporter une autre couleur au Coupé Décalé avec de belles mélodies et surtout des chansons. J’y ai invité de grands noms (Longué Longué, Doudou Copa, Daddy Killa, Apocalypse, Junior Embrouille, Eloh Dj, Dj Mix, Muss et bien entendu la Jet Set) pour lui donner un aspect singulier. Le résultat est concluant. C’est du lourd ! Je pense que les gens seront surpris. C’est un autre Lino Versace qui arrive. Un Lino beaucoup plus expressif et plus démonstratif.

Vous l’avez baptisé « Faim de récréation ». Pourquoi ?
« Faim de récréation », parce que je suis affamé de Coupé Décalé original. Mais aussi parce que je veux mettre fin à l’amusement et passer aux choses sérieuses. On raconte que les artistes du Coupé Décalé ne savent pas chanter. Cet album prouve le contraire.

Sur cet opus on retrouve des morceaux doux comme : « Leila » et « Merci Maman » qui sont beaucoup moins festifs…
Je me suis beaucoup donner sur cet album. Je voulais que mes fans sachent que derrière le Lino Versace se cache un homme sensible. J’ai voulu rendre hommage à ma mère pour tous les sacrifices qu’elle a faits pour moi. Sans elle, je ne serai pas là aujourd’hui. « Leila », c’est le prénom de ma petite amie quand j’étais jeune et que j’ai fait souffrir. Je voulais lui demande pardon à travers ce morceau, car à l’époque j’étais jeune dans ma tête et je ne me rendais pas compte du mal que certains de mes comportements pouvaient faire aux autres.

Vous avez produit vous-même cet album. Comment cela s’est il passé ?
C’est très difficile d’être en auto production, ça demande beaucoup d’investissement, beaucoup de temps, mais Dieu merci, je me suis battu jusqu’au bout. J’ai créé une société de production qui s’appelle SMS PRODUCTION [SMS, les initiales des prénoms de ses enfants, Ndlr]. J’ai également une bonne équipe qui m’encourage beaucoup et qui croit en moi.

Où en est le duo Borro Sanguy-Lino Versace ?
Le duo Borro Sanguy-Lino existe toujours, sauf qu’aujourd’hui, nous volons tous de nos propres ailes.

La mort de Doug Saga a divisé le groupe. Que s’est-t-il passé ?
On va dire qu’on a tous apprécié le mouvement Coupé Décalé. Nous avons perdu un frère. Il était le président du groupe. Ce n’est pas parce que chacun prend son chemin que le groupe est divisé. Parfois, il faut savoir prendre du recul pour mieux avancer.

Vous avez commencé des tournées en Afrique, à quand la scène à Paris ?
J’ai démarré une tournée à Abidjan, je voulais avoir la bénédiction de ma mère, puis à Dakar, à Mayotte et à Dallas. Je donne un concert au « Réservoir », à Paris, le 9 mai, pour présenter mon album. Ce sera un concert en live avec comme invités : JMK Ressource, DJ Zidane, Eloh DJ, Daddy Killa, Allens, etc… et croyez moi, ça va être très, très lourd !

- Le site de Lino Versace
- Le Myspace de Lino Versace

 


27 avril 2009

PEOPLE NEWS




britneyBritney Spears indemnise un paparazzi

Britney Spears avait écrasé le pied d'un paparazzi avec sa voiture en octobre 2007. L'homme avait porté plainte en mai dernier et lui avait réclamé environ 220 000 dollars (environ 148 000 euros) de dommages et intérêts. Uun accord à l'amiable a été conclu deux ans après l'incident mais le montant de la somme versée n'a pas été révélé.



neyoL'année de Ne-Yo :Year of the Gentleman à découvrir !

Après, « Closer », « Miss Independent » et « Mad », Ne-Yo poursuit l’exploitation de son dernier album intitulé Year Of The Gentleman avec le morceau phare de l’album « Part Of The List » qui devrait plaire à ses fans.
Ne-Yo sera en tournée européenne cet été, notamment au Zénith de Paris le 9 juillet, puis au Forest National de Bruxelles le 10 juillet pour vous faire découvrir son dernier album Year Of The Gentlemen.


rihannaLe retour de la "phénoménale" Rihanna

La chanteuse caribéenne Rihanna est de retour, en studio, pour la première fois depuis son dispute avec Chris Brown. Le producteur américain Brian Kennedy Seals (Jennifer Hudson, Brandy, Chris Brown, Jesse McCartney, Kelly Rowland, BoA, New Kids On The Block, Ciara) a fait savoir que Rihanna avait déjà écrit trois nouvelles chansons autour des différentes situations de sa vie et des choses qui l'inspirent. « Elle est prête, prête à faire des hits, elle est revue en forme et plus que motivée ! », a évoqué son producteur.
Le troisième et dernier album studio en date de Rihanna, « Good Girl Gone Bad » avait été édité fin mai 2007 dans le monde entier sur Def Jam Recordings, dont en France (Barclay music), et est  rentré dans l'histoire grâce aux hits mondiaux « Umbrella » en duo avec Jay-Z, « Shut Up And Drive », « Hate That I Love You » en duo avec Ne-Yo, « Don't Stop The Music »,  « Take A Bow », « Disturbia » ou même « Rehab » en duo avec Justin Timberlake.


Nicole_ScherzingerNicole Scherzinger lache encore une fois les Pussycat Dolls

Les Pussycat Dolls, après la gloire en ce début d’année 2009 avec leur dernier album en date Doll Domination, elles feront une tournée mondiale notamment les premières parties des concerts de Britney Spears (jusqu'au 3 mai). Nicole Scherzinger, la leader du groupe prendre à nouveau la voie solo. Sa première tentative, pourtant appuyée par (Will.i.am, Timbaland, Ne-Yo, Pharrell Williams, Macy Gray, Akon, Busta Rhymes, Sting), s'était finalement soldée par un échec. Son album sortira l’an prochain : « C'est quelque chose de complètement différent de ce que vous avez pu entendre avec Baby Love et Whatever U Like, et je travaille encore dessus - c'est comme ça quand on est perfectionniste ».

22 mars 2009

TELEPHONE A SONNE - LINO VERSACE

22 mars 2009

LEILA - LINO VERSACE

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11 mars 2009

Afia Mala, la diva de la musique togolaise à Cuba

AfiaMalaElle a enregistré son dernier album à La Havane avec l’orchestre Aragon

Afia Mala, que l’on surnomme « la Princesse des rives du Mono », revient avec un 8ème album, intitulé Afia mala à Cuba, entièrement afro-cubain. Passionnée par la Salsa, la chanteuse togolaise n’a pas hésité à aller enregistrer avec l’orchestre Aragon dans le mythique studio Egrem, à Cuba. Interview

La Princesse des rives du Mono possède une voix émouvante. Elle nous fait découvrir à travers ses chansons son amour pour sa mère et son pays, les conditions des femmes et des enfants en Afrique, l’injustice et la paix. Nommée à différents prix musicaux, dont le Prix de la Découverte RFI pour sa chanson « Ten Hompte » (La Terre Noire) en 1984, Afia Mala a découvert sa vocation en 1974, lors d’un concert organisé au Palais des Congrès de Lomé (Togo) où elle a chanté devant près de 4 500 personnes. Elle nous a accordé un entretien.

A quel point votre attirance pour la salsa a-t-elle influencé cet album ?
Entièrement. J’ai toujours été influencée par la salsa. J’ai toujours mis une touche de Salsa dans ma musique. L’Afrique de l’ouest a été bercée par la salsa. Quand remonte au temps de l’esclavage, les Africains qui sont partis dans différents pays de l’Amérique ont ramené un peu de leur culture ; et après il y a eu la colonisation d’où viennent les noms de famille Da silvera, De souza, etc, au Togo et au Bénin. Nous avons été bercés par cette musique afro-cubaine. Mes parents ont toujours écouté Aragon...

Justement, vous avez enregistré dans le studio mythique Egrem de Cuba avec l’orchestre Aragon. Comment s’est faite cette rencontre ?
Je voulais aller aux sources de la musique salsa. La rencontre avec Aragon a été vraiment un miracle. Dans la vie lorsque que l’on souhaite très fort quelque chose, ça fini toujours par arriver. Je discutais avec un ami de mon envie de faire un album spécial salsa, et il m’a proposé d’aller le faire à Cuba car il connaissait bien les gens du pays, ainsi que l’orchestre Aragon. Imagine la joie que ça m’a provoqué ! Donc il m’a tout arrangé. C’était super. J’ai enregistré à La Havane, dans le légendaire studio Egrem où les plus grands artistes comme Franck Sinatra, Joséphine Becker, ont enregistré.

De quoi parlez-vous dans cet album.
Je parle de l’amour d’un enfant pour sa mère, d’où le morceau « Maman » ; de la beauté de mon pays d’où le titre « Togo » ; de l’amour d’où les titres « Tétéva », qui veut dire Approche toi de moi, et « Lonlon vavan », qui signifie le grand amour en Mina (langue togolaise).

Vous en êtes à votre 8ème album, comment expliquez vous votre succès ?
C’est un aboutissement. Beaucoup de travail. Ce disque se vend. Il n’y a que de bonnes critiques. Il vient d’avoir 3 T dans le magazine Télérama, et en plus c’est la seconde fois que nous sommes en rupture de stock. Que du bonheur !

Vous êtes une artiste polyvalente, vous passez de la musique traditionnelle au zouk en passant par la Salsa. Comment définiriez-vous votre style ?
Je pense que, quand on fait de la musique, il ne faut pas regarder qu’au bout de son nez. Il faut regarder beaucoup plus loin. Toucher tous les publics. Regardez aujourd’hui, je suis partie de Lomé pour aller faire un disque à Cuba. Je veux que mon public se retrouve dans chacune de mes chansons.

Quelles sont vos influences musicales ?
Je suis influencée par la Salsa, bien sûr, par le Blues. J’écoute toutes sortes de musique.

On vous compare souvent votre voix à celle de Bella Bellow
C’est une joie, un honneur qu’on compare ma voix à celle de Bella Below. Malheureusement, je ne l’ai pas connue. J’étais encore dans mon village de Vogan quand Bella Bellow chantait. Ses chansons m’ont bercée. Alors vous comprenez la fierté que ça représente pour moi !

Pourquoi vous appelle-t-on la Princesse des rives du Mono ?
Le mono est un fleuve qui traverse le Bénin jusqu’au Togo. Ce fleuve passe vers la maison familiale. Et mes grands parents étaient rois au Bénin. C’est pour cela qu’on m’appelle la princesse des Rives du Mono. Pour moi, je suis une princesse.

Il y a beaucoup de jeunes talents au Togo qui n’arrivent pas à sortir de l’ombre.
C’est très compliqué au Togo, nous n’avons pas de producteur proprement dits, ni de bons studios d’enregistrement. Pour faire un bon disque, il faut sortir de Lomé. Les moyens sont faibles et, en plus, avec la crise du disque, les gens n’osent pas investir dans la production des jeunes artistes. Ils ont peurs. C’est triste à dire, mais il faut que les jeunes essaient de se démarquer

Et avec la crise du disque, comment vous en sortez-vous, les artistes ?
Nous essayons de vendre partout. En plus de ça, il y a la vente numérique qui marche bien. Malheureusement, le Togo ne possède pas les outils nécessaires pour la nouvelle technologie. C’est dommage. Il faut que les autorités togolaises nous aident à développer notre art parce que ça ne touche pas que l’univers de la musique. Il y a aussi les peintres, par exemple… la liste est longue.

Vous vivez à Islamabad, au Pakistan...
Je voyage beaucoup. Mon mari est souvent muté dans différents pays. Actuellement, nous sommes au Pakistan, mais je fais des va-et-vient entre Lomé et Islamabad.

Quelles sont les dates de concert prévues ?
Je serai à la Bellevilloise, à Paris, le 25 mars. Et puis je ferai une grande tournée en mai avec l’orchestre Aragon. Vous pouvez retrouver toutes mes actualités sur mon site

Pour plus d’informations :

- Consulter le site d’Afia Mala

- Commander l’album Afia mala à Cuba, Label Frochot Musique / Cantos – distribution PIAS, 2008

11 mars 2009

Kaysha, le web lover

KEntretien avec l’artiste, qui présente son nouvel album : « Forever Young »

Kaysha revient avec un 6ème album, Forever Young. Un opus zouk R&B riche en émotion. Chanteur, auteur, compositeur, producteur, ce franco-congolais de 35 ans est féru de nouvelles technologies. Le web occupe une place capitale dans sa vie et la promotion de son travail.

« Je passe beaucoup d’heures sur mes sites », nous a confié Kaysha. « Bounce Baby », « On dit quoi », « Fiona », nombre de ses créations, chaudes et sensuelles, ont été couronnées de succès. Chanteur, auteur, compositeur, il produit également plusieurs artistes afro-Caribéen tels qu’Elizio, Les Déesses, Soumia, Loony Johnson, Mika Mendes, et bien d’autres… Il est de retour avec un nouvel album solo, Forever Young, sorti le 29 décembre dernier. Interview.

On s’attendait tous à un best of, et finalement tu nous livres un nouvel album…
Au début, je voulais sortir mon best of entre deux albums. Mais finalement mon album était prêt, alors je me suis dit que le best of pouvait attendre encore quelques mois de plus.

Pourquoi n’y-t-il aucun invité sur cet opus ?
J’ai voulu faire un album vraiment personnel, parler des histoires vécues et d’amour. Ce sont les raisons pour lesquelles il n’y a aucun invité.

Tu as commencé tôt la musique ?
J’ai commencé à m’intéresser à la musique à l’âge de 7 ans. Je m’enfermais dans ma chambre et je m’amusais à en jouer avec les casseroles de ma mère. Un jour, elle m’a offert un synthétiser et j’ai commencé à reproduire les génériques de téléfilms comme le fameux Supercopter. La passion devenait intense, alors un jour j’ai commencé à composer pour des rappeurs.

Internet intervient beaucoup dans ta communication…
Ah oui, totalement ! Je suis connecté 24h sur 24, soit par mon ordinateur ou par mon téléphone portable. Je passe beaucoup d’heures sur mes sites pour informer mes fans de mes actualités et de celles de mes artistes, je mets en ligne des vidéos, des photos, et également des morceaux qui ne demandent pas d’investissement.

Avec la crise du disque, comment arrives-tu à gérer ta production ?
Je pense que la crise existe depuis bien longtemps. Il y a eu la disparition des K7, du vinyle et les CD. Pour moi, c’est l’évolution. Il faut s’adapter à toutes les nouvelles technologies. On a de la chance avec internet aujourd’hui, on s’oriente vers le numérique.

Comment définies-tu ton style musical ?
Je n’ai pas un style musical, je dirais plus tôt que ma musique a une couleur. On reconnait toujours les rythmes quelque soit le genre de musique que je fais. Ma musique n’a pas de frontière.

Quelles sont tes ambitions artistiques ?
Tout simplement continuer à donner le meilleur de moi même et en continuant à m’exprimer. Je veux transpercer les frontières entre les genres musicaux.

Certains disent que tu symbolises le futur de la musique afro-caribéenne…
Le futur, pour moi, c’est le métissage, que ce soit dans la musique ou dans les échanges culturels. Ma musique est écoutée partout dans le monde. Regarde, quand on prend juste le cas du Coupé Décalé, les chansons sont écoutées de Abidjan au Comores en passant par le Niger, c’est formidable !

Justement, en parlant de Coupé Décalé, tu as également suivi la vague…
Oui, à la base je voulais rendre hommage à la musique congolaise, d’où les guitares, et en même temps au Rap, d’où la rythmique Hip Hop, et introduire les influences de Mapouka (musique ivoirienne) qu’on trouve dans mes morceaux de Coupé Décalé « Kaysha on dit quoi » et « Jusqu’à fatigué »... Et ça a bien marché.

Comment arrives-tu à t’organiser, à être à la fois artiste et producteur ?
En tout mélangeant… (rire)

Comment gères-tu ta notoriété ?
Naturellement. Je ne me rends pas du tout compte. Je prends le métro comme tout le monde, je vais en soirée…En France, je ne crée pas d’émeutes dans les rues. Les blacks sont trop fiers pour hurler lorsqu’ils voient un artiste connu. Quelques personnes viennent me saluer tout simplement. Je dirai qu’environ 80% des Africains francophones ou anglophones savent qui je suis ou ont déjà entendu l’un de mes morceaux, mais ça ne se traduit pas par des mouvements de foule. Par contre en Afrique, c’est le complètement le contraire. Je sors toujours accompagné. On va dire que ma célébrité est plutôt saine, en fait.

Tu as une image d’homme à femme. Es-tu un grand séducteur ?
Ca dépend. Avant, je me méfiais beaucoup. Je voulais d’une femme qui soit là pour ma personne et non pour l’artiste. Il y a 10 ans, c’était plus facile d’être entouré de filles qui ne me connaissaient pas. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus difficile. Alors, j’ai fini par l’accepter. Je peux très bien rencontrer une femme qui est fan de ma musique et qui en même temps veut me connaître, mais je sais reconnaître aussi la groupie super intéressée. Bref, dans une relation amoureuse, le mieux, c’est plutôt de laisser faire les choses et de voir comment ça se passe par la suite.

Tu tournes souvent en Afrique…
Oui, en ce moment, je vais beaucoup dans des pays comme l’Angola, le Mozambique... J’aime l’Afrique et j’y suis toujours le bienvenu.

As-tu des dates de concert prévues en Europe ?
Je serai les 6 et 8 mars au Portugal, les 13 et 14 mars à Switzerland, en Suisse, le 9 mai au zénith de Paris. Mes autres dates sont disponibles sur mon Myspace.

Kaysha au MTV Europe Awards 2005 : « Être nominé est déjà une victoire »

Pour plus d’informations :

- Le site de Keysha
- Le Myspace de Keysha

7 janvier 2009

Kodjo veut imposer sa Nouvelle Donne

kodjoCréateur des labels Nouvelle Donne et Wumb, Kodjo a dans son écurie de nombreux artistes RAP et R&B français, tels que O’L Kainry, Kamnouze, Jango Jack et Papa Tank et les Déesses. Entre le Rap et la musique afro-caribéenne, celui qui reste un producteur toujours très inspiré n’a pas fini de nous surprendre.

« Au début, je trouvais que mon département, qui est le 9.1 (Essonne), n’était pas assez représenté dans le milieu du Rap français, alors j’ai mis en avant nos artistes et d’autres sur une compile qui s’appelait Nouvelle Donne. Le succès a été énorme », explique Kodjo. Cette compilation, qui s’est vendue à 200 000 exemplaires, marque la genèse d’un label aujourd’hui incontournable dans l’univers du Rap et du R&B français. Producteur heureux et visionnaire, Kodjo s’oriente désormais vers de nouvelles aventures entre l’Afrique et les Antilles. Interview.

Le label Nouvelle Donne est parti d’une compile éponyme. Comment s’est déroulée sa progression, des débuts jusqu’à aujourd’hui ?
Au départ, j’avais créé un maxi sur lequel il y avait différents artistes, y compris ceux de mon département. Au fur et à mesure, l’échelle s’est étendue. On a su réunir les gros artistes de l’époque pour parrainer les jeunes du 91, afin qu’ils puissent les intégrer dans le milieu. Pari gagné ! Des groupes se sont formés, comme Agression Verbale ou Disiz la Peste par exemple.

Justement, en 2000, vous avez sorti un maxi qui s’est vendu à 200 000 exemplaires. Comment expliquez-vous le succès d’un label indépendant comme le vôtre ?
On a beaucoup travaillé, on a mis le paquet. Pour garder la main, il faut apporter des idées originales, de nouveaux concepts, la simplicité dans ce qu’on fait. Et surtout, il y a une continuité dans notre actualité. On représente une certaine couleur que les gens apprécient.

Tu as lancé Nouvelle Donne tout seul ?
Nous sommes quatre.

Quelle différence y a-t-il entre Nouvelle Donne et Wumb ?
Nouvelle Donne, c’est le label HIP HOP, R&B, depuis sa création. Et Wumb, c’est le développement de Nouvelle Donne en musique black dans lequel on intègre la musique afro caribéenne. L’idée est d’avoir une pseudo major de la musique black beaucoup plus urbaine. En France, les gens qui détiennent les grosses structures sont un peu réticents parce que c’est des artistes noirs, etc. Et les portes sont moins ouvertes. Mais les choses changent petit à petit. Les musiques africaine et antillaise commencent à devenir tendance, alors qu’avant, c’était Magic Systèm qui sortait un single chaque été. On commence à avoir d’autres titres, d’autres artistes. Ca fait plaisir.

A partir de combien d’albums estimez-vous bien vendre ?
A partir de 150 000 albums. Aujourd’hui, avec 20 000 albums vendus, c’est un score. Après, c’est en fonction de l’exposition et, en général, c’est sans limite. Si on peut faire un disque d’or, tant mieux ! Mais le disque d’or devient de plus en plus rare…

Et avec la crise du disque, quel axe de développement comptez-vous mettre en place ?
C’est une vraie crise. D’ailleurs, on est en train de mettre en place un nouveau label qui sera en cohésion avec Wumb et Nouvelle Donne. Ce sera pour tout ce qui est numérique, les téléchargements et autres.

Combien coûte la production d’un artiste ?
C’est aléatoire. Ça dépend de l’artiste, de son projet, à savoir si c’est juste un projet numérique ou vraiment un travail qui demande plus de création, plus d’intervenant en terme de musicien et autres… Produire un artiste peut aller de 3000 € à 100 000 ou 150 000 €.

Vous avez élargi votre panel notamment vers la musique africaine. Produire un artiste afro est-il plus rentable qu’un artiste Rap ?
Non, du tout. J’ai ouvert mon champ d’action parce que ce que je fais en sorte que mes projets me représentent, moi et ma culture. Je suis parti du HIP HOP parce que j’ai grandi en France et que, dans les cités, on écoutait que ça. Avec le temps, j’ai commencé à voyager en Afrique, à me ressourcer [1]. Je prévois d’aller faire des choses là-bas. Donc au fur et à mesure, j’ai vu cette nouvelle façon de travailler qui me plaît bien. Alors j’ai décidé de rentrer dans le circuit afro-caraïbe tout en gardant le code urbain qu’on a dans le Rap et en donnant une image beaucoup plus classieuse, plus jeune en thème de sonorité. En même temps le Rap, en France, ne dépend que d’un média : Skyrock. Si Skyrock joue ta musique, tu as des chances que ton produit soit exposé et bien vendu. Et si Skyrock ne te joue pas, alors il faut considérer que ton produit est mort-né. Donc, j’ai changé l’économie de mon business en m’orientant vers de nouveaux projets comme la musique africaine ou antillaise pour ne pas dépendre que de Skyrock. On se fait plaisir et il y a moins de pression sur notre objectif de vente. C’est comme ça que j’en suis en arrivé là. Et ça me permet de faire le pont entre l’Afrique, les Antilles et ici.

Les artistes africains ont souvent mauvaise réputation à cause de leur manque de ponctualité. Ils arrivent avec au moins 1 à 2 heures de retard sur scène. Est-ce que ça vous pénalise en tant producteur ?
Ce n’est pas forcément que les artistes africains mais, il est vrai que c’est monnaie courante dans le milieu africain. C’est un autre état d’esprit, ils sont moins professionnels, c’est plus copains-copains et avec moins de rigueur. Il faut s’adapter. Je pense qu’ils se pénalisent eux-mêmes. Pour le moment, cela ne me touche pas, vu que je ne suis pas encore producteur de spectacle. C’est tout nouveau pour moi le milieu africain. Ce n’est pas la façon dont moi j’ai envie de fonctionner avec mes artistes ou mes projets. J’ai plutôt envie de ramener mes artistes dans le système occidental. On a signé Espoir 2000 et il est vrai qu’avec eux, c’est plus « farot-farot ». C’est un groupe confirmé qui a déjà 5 albums derrière lui. Ils ont une certaine expérience, donc on est plus indulgent et plus à même d’accepter un certain nombre de choses. C’est un groupe qui veut passer à un autre cap, sortir de ce concept ghetto pour arriver en national. Ils savent qu’ils doivent entrer dans une certaine organisation et être carrés. Ca met du temps, mais ça finira par se faire.

Consulter :

Le site Internet de Nouvelle Donne

19 décembre 2008

Lino Versace - l'album tant attendu

Couv_de_l_albumAlain Désiré Yoro, alias Lino Versace, l’une des figures historiques du coupé décalé, arrive dans les bacs avec son premier album solo Faim de Récréation ! En s’inspirant d’histoires personnelles, qu’il accompagne de sa voix solennelle sur de belles mélodies, il apporte une nouvelle âme à un genre exclusivement cantonné jusque-là dans l’univers du festif.

Un opus qui confirme un talent d’artiste et un statut de leader incontestable du mouvement. De nombreux invités de prestige ont également participé à cette aventure : Longué Longué, Doudou Copa, Daddy Killa, Apocalypse, Junior Embrouille, Elloh Dj, Dj Mix, Muss sans oublier

la Jet Set

8 décembre 2008

La nouvelle miss France 2009

miss_franceCelle qui succède Valérie Bègue, la Miss France 2007 s’appelle Chloé Mortaud. Chloé miss Albigeois Midi Pyrénées, 19 ans, 1,80m, étudiante en BTS commerce International à Toulouse a été élue samedi 6 décembre Miss France. Elle née de père français et de mère afro-américaine. Elle est la première lauréate possédant une double nationalité. 

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Essi Mag
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